Groupe de travail DAHLIA

DigitAl Humanities and cuLtural herItAge:
data and knowledge management and analysis

DAHLIA

un lieu d'échange
des chercheurs du domaine

DAHLIA


soutenu par l'Association EGC

accueil

rôle

Le GT DAHLIA a pour but de réunir les acteurs (chercheurs ou institutions) qui s’intéressent, dans le cadre des humanités numériques, voire le patrimoine culturel, à la gestion des données mais aussi à leur analyse afin de produire des connaissances. Ce groupe de travail se veut aussi un tremplin pour un groupe de travail international qui traitera les mêmes verrous scientifiques que le présent.

Le GT DAHLIA est soutenu par l'Association EGC.

De nombreux chercheurs de la communauté de l’analyse et la gestion de données développent des nouveaux modèles, algorithmes et logiciels permettant de traiter efficacement des données complexes. Ces outils innovants sont assez souvent réalisés en travaillant conjointement avec des chercheurs d’autres disciplines que l’Informatique, en particulier dans les Sciences Humaines et Sociales (SHS) : science de l’information et de la communication (SIC), sociologie, histoire, géographie, etc.

Ces réflexions s’inscrivent résolument dans une recherche pluridisciplinaire en lien avec le courant des Humanités Numériques (Digital Humanities). Ce courant d’envergure internationale a connu de nombreuses initiatives nationales, telle que la très grande infrastructure de recherche Huma-Num ou plus récemment un atelier à la conférence EGC2018 qui a connu un certain succès, et l’Institut des Humanités Numériques de l'Université de Cergy-Pontoise.

Malgré cet engouement, force est de constater que le courant des HN n’a été que peu mis en avant dans la communauté française en Informatique alors qu’il est très vivace dans certaines disciplines des SHS, telle que les SIC.

Dans ce contexte, il nous a paru important de proposer un GT afin de rassembler les chercheurs en Informatique travaillant sur ce type de questions, en lien fort avec des partenaires d’autres disciplines issues des SHS. Le patrimoine culturel constitue l’un des terrains privilégiés pour mener ces réflexions autour du rôle de l’Informatique, et plus spécifiquement de la fouille de données et de l’ingénierie des connaissances, dans le développement de projets en HN. Cependant, le GT est naturellement ouvert à d’autres champs d’application dès lors qu’ils posent des questions connexes permettant un partage fructueux d’expérience.

Vu comme un sous-domaine des sciences humaines et sociales, le patrimoine culturel, avec ses œuvres, documents bibliographiques et analyses/études réalisées sur les œuvres, est unique par la spécificité des problématiques posées via des données complexes et par l’importance de ces problématiques pour notre histoire. Dans ce contexte, les sciences et technologies peuvent venir en aide pour résoudre les problématiques du patrimoine culturel dans la gestion et l’analyse de données qui génèrent des questionnements de recherche. Par contre, les méthodes et approches développées dans le contexte du patrimoine culturel, ne doivent pas être fermées au domaine, elles doivent prendre en compte toutes ses spécificités et surtout mettre l’humain, qu’il soit expert, créateur, acteur ou scientifique, au centre du processus d’analyse et de gestion.

Dans le contexte du numérique dans le patrimoine culturel, de nombreuses initiatives se sont développées dans la dernière décennie en France, mais également à l’international via des projets européens. En France, le Laboratoire d’Excellence PATRIMA (début 2011), et la Fondation des Sciences du Patrimoine (FSP), qui gouverne le LabEx, ont permis le financement de certains projets liés à la gestion et l’analyse de données/connaissances du patrimoine culturel. Ces projets traitent des problématiques liées à l’interopérabilité, aux données ouvertes et liées, et à l’analyse de comportement des visiteurs de musées.